LE MARKETING : MORAL OU IMMORAL ???
L’action d’influencer ses publics dans un sens qui vous est favorable n’est
ni cynique, ni vertueux en soi. Le marketing est fondamentalement un moyen d’action
au service des organisations et ce n’est pas l’outil qui définit la moralité de
l’action et de ses finalités.
Cependant cette approche, loin d’exempter, ne fais que souligner la responsabilité
des hommes et des femmes qui utilisent le marketing. L’efficacité n’est pas un
gage de moralité. A chacun de s’interroger sur le sens et la finalité de son
action et sur la responsabilité qu’elle entraîne.
Exemples
- Quand on promet des bières fortement alcoolisées pour répondre a la demande d’un public jeune, on satisfait les besoins de ses clients et on satisfait aux exigences de chiffre d’affaires de son entreprise, mais dans le même temps on favorise l’alcoolisme qui est un problème majeur de sante publique et de sécurité routière.
- On peut défendre une noble cause et utiliser des moyens manipulatoires (par exemple jouer sur l’émotion au mépris des faits) : c’est un risque qu’est susceptible de courir le marketing des associations caritatives.
L’arbitrage entre l’efficacité à court terme et l’intégrité et la crédibilité
à long terme de l’organisation est affaire de responsabilité individuelle :
celle des gens de marketing et des responsables de l’entreprise. Le seul
respect de la loi ne suffit pas à répondre à ces questions.